C’est dans ces termes qu’Angela Merkel présentait, en été 2015, l’accueil par l’Allemagne des 1,1 millions d’immigrés arrivés dans ce pays en 18 mois.
Ces trois mots peuvent se traduire par : « Nous le faisons », mais dans le sens de : « Nous le pouvons ».
Il y avait là une confiance dans la capacité de développement économique de l’Allemagne en même temps que la prise en compte de l’aide positive qu’apporte ce pays à l’équilibre du monde.
Certes, il faut bien admettre que cette confiance dans l’avenir peut aujourd’hui soulever quelques questions. Mais on peut souhaiter que ces questions ne soient pas de nature à compromettre tout ce que cette politique a apporté de positif au développement économique de l’Allemagne, en même temps qu’à la vie du monde. Car l’Allemagne a, Dieu merci, besoin de main d’œuvre pour assurer son développement. Et, d’autre part, comment ne pas admettre que ce pays concilie le besoin de se développer avec le souci d’accueillir des gens chassés de chez eux par le besoin de manger et de travailler?
On peut souhaiter qu’Angela Merkel soit, aujourd’hui hui,en mesure de faire face à une rentrée politique complexe, et qu’elle puisse maintenir une action la fois utile pour son pays et positive pour le monde qui nous entoure.
Pierre Marchou