J’ai réalisé un film intitulé « Est-ce que Vence et Jérusalem ont quelque chose à se dire? » . On peut le visionner sur internet.
Il a pour but principal de montrer que la création d’un État palestinien en Cisjordanie est la condition de la paix au Moyen Orient, et donc, dans le monde.
Aujourd’hui, je crois utile de publier le présent article, sous le titre : « Une machine à faire la paix « .
Je rappelle que, le 29 novembre 1947, l’O N U a pris la décision n°181 créant le plan de partage de la ¨Palestine en deux Etats, l’un Juif, et l’autre Arabe par 33 voix pour (dont les Etats-Unis, l’URRS et la France), 13 contre (dont les pays arabes voisins, l’Iran, la Turquie) et 10 abstentions (dont l’Angleterre).
Je constate qu’une chose importante reste d’actualité : servir une installation durable de la paix entre Israël et la Palestine.
Pour ce faire, deux conditions paraissent s’imposer :
– la renonciation à un « droit de retour » des exilés palestiniens dans le territoire de l’Etat israélien,
– la possibilité, pour les exilés palestiniens, d’être accueillis dans le nouvel État palestinien avec une aide qui leur permette d’accéder à un logement et à un emploi.
Cette deuxième condition serait difficilement réalisable si elle restait à la seule charge de l’Etat d’Israël et du futur Etat palestinien. Seule la communauté internationale dans son ensemble est capable d’assurer cette charge, si elle réalise enfin que la solution du conflit israélo-palestinien conditionne la paix dans le monde.
Et voici que le conflit entre Israéliens et Palestiniens est peut-être en mesure de donner naissance à une « Machine à faire la paix ! »
Oui, imaginons un instant cette « machine ».
J’observe que l’aide qu’il serait souhaitable d’apporter pour servir le développement de la terre de Cisjordanie pourrait constituer une expérience susceptible de servir le développement économique et social dans nombre d’autres régions du monde qui ont, elles aussi, le même besoin de développement et la même possibilité de répondre à ce besoin.
La Cisjordanie, laboratoire d’un monde en lutte pour sa sauvegarde?
Pourquoi pas?
J’ose voir, dans ce monde qui est devant nous, la demande qu’il nous adresse : celle de poursuivre sa création.
Pierre Marchou