Oui, c’est possible.
J’ai écrit un livre qui s’intitule : « Est-ce que Vence et Jérusalem ont quelque chose à se dire? »
Je l’ai écrit avec des mots qui se lisent, et des vidéos que l’on visionne. C’est pourquoi je lui donne le nom de « roman-film ».
Les mots qui se lisent on peut désormais les trouver dans un livre qui est publié par Edilivre, sur papier et sur internet. Si on le souhaite, on peut en passer commande à cet éditeur, dont l’adresse figure sur le « web ».
Comme on peut s’en douter, on ne verra pas, évidemment, sur le « livre-papier », les vidéos dont j’ai parlé plus haut.
Mais, désormais on peut trouver ces vidéos sur une autre version internet de mon « roman-film », diffusée par » iBooks Store », dont l’adresse se trouve également sur le « web ».
Comment utiliser cette version « internet » ?
On lit le livre de la même façon que le livre « papier ». Mais, de temps en temps, on tombe sur une image, et l’on se voit proposer de cliquer dessus. L’image s’anime en devenant alors un bout de film qui se déroule sous nos yeux. Le bout de film s’achève sur une image fixe. Et le lecteur est maintenant invité à reprendre sa lecture du texte.
J’en viens maintenant à ce que j’annonçais plus haut : un livre qui continue de s’écrire.
Oui, la chose est possible, puisque tout lecteur de mon livre pourra me contacter, sur mon site internet, pour participer à ce qu’il pourra être utile d’ ajouter à ce livre, en fonction des évènements qui vont continuer d’alimenter le dialogue entre Vence et Jérusalem.
Cela dit, on peut évidemment souhaiter que ce dialogue, un jour ou l’autre, perde de son actualité, si l’on parvient, enfin, à installer la paix à Jérusalem… et donc à Vence.
Mais, pour le moment, de nouveaux évènements surviennent, qui continuent de menacer la paix. Et le dialogue entre la petite ville et la grande doit donc se poursuivre.
Et c’est ainsi que, grâce à internet, un livre peut continuer de s’écrire. Il aura désormais un passé, un présent, et un futur.
Il nous appartient, certes, de faire ce qu’il faut pour mériter ce « présent » et ce « futur ».
Pierre Marchou