Uday, Ghassan et Maxime.

Posted on 19 Nov 2014 | 0 comments


Le 18 novembre 2014,  Uday  et  Ghassan Abu Jamal, deux Palestiniens de Jérusalem-est, ont tué cinq Israéliens et en ont blessé plusieurs autres, dans une synagogue de Jérusalem-ouest. La photo de ces deux hommes a figuré dans nos journaux.

Le 16 novembre 2014, « L’Etat Islamique » diffusait sur internet une vidéo présentant le massacre de dix-huit pilotes de l’armée syrienne. Parmi les bourreaux qui pratiquaient les décapitations, l’un d’entre eux a été identifié. Il s’agit de Maxime  Auchart, originaire d’un petit village de l’Eure, en France.

L’horreur que nous ont inspiré ces images ne nous dispense pas de la nécessité de rechercher ce qui  pourrait en avoir été le facteur déclenchant.

Les deux palestiniens étaient des jeunes pères de famille, avec plusieurs enfants.

Le « djihadiste » français, de son coté, a vécu ses vingt premières années dans un milieu rural. Sa famille relève, apparemment, de la « classe moyenne ». La conversion de Maxime à l’Islam, à l’âge de dix-huit ans, a été, semble-t-il, paisiblement vécue, dans son petit village.

Cela dit, comment comprendre l’incroyable violence des crimes en question?

Comprendre. Non pas pour leur trouver d’impossibles excuses.

Comprendre, pour tenter d’éviter que leurs actes ne soient, un jour, commis par d’autres, comme on peut le craindre.

Nous voici en face de la nécessité de comprendre, même si cette nécessité comporte un poids supplémentaire pour notre conscience de citoyens.
Mais elle va de pair avec le devoir d’assurer la survie de notre société.

Comprendre : ce projet est ambitieux. Il attend de chacun de nous un travail profond. Je serais heureux d’y participer.

Avec votre aide.

 

Pierre  Marchou

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