« On ne répond pas au mal par le mal. Seul le bien peut remporter la victoire sur le mal. »
Ces deux courtes phrases sont la conclusion de l’interview du Père Jean-Louis Gazzaniga , Vicaire Général de l’Evêché de Nice, qui répondait, le 27 juillet 2016, avec une profonde émotion, à une demande d’interview de Nice-Matin portant sur le massacre de Saint-Etienne-du-Rouvray.
Ces deux phrases nous disent quelque chose qui mérite toute notre attention : la foi religieuse qui les habite est peut-être aussi une invitation à agir. Agir en faveur de ceux qui, dans notre monde, souffrent de la faim, de la guerre, et des injustices de tous ordres.
La foi religieuse habite le Christianisme, comme en témoignent les propos du Père Gazzaniga. Mais on trouve aussi cette même foi dans l’Islam, dans le Bouddhisme, et dans les autres religions qui vivent sur notre terre.
Et les propos du prêtre qui vient de s’exprimer ont peut-être le mérite de nous rappeler que les attentats qui nous assaillent et qui méritent, certes, une vigoureuse riposte, nous invitent aussi à prendre conscience de ce qu’ils manifestent un triste état du monde. Triste état, que nous avons la charge d’améliorer.
Le mal est là, sous nos yeux.
Il nous appartient de le combattre dans les formes auxquelles nous devons refuser de nous habituer, répétons-le, à savoir : la faim, la guerre, les injustices de tous ordres.
Et nous pouvons compter sur la force que peut nous donner le travail qu’il nous reste à faire au service de ce combat.
Un prêtre catholique vient de nous proposer cette réflexion. Il est probable que d’autres communautés religieuses sont susceptibles de nous adresser des réflexions semblables. Et l’on peut aussi imaginer que des artisans de paix se trouvent nombreux, également, hors des communautés religieuses.
Oui, il est permis de penser que nombreux sont ceux qui sont prêts à travailler pour que le bien remporte la victoire sur le mal.
Quitte à le voir qualifié d’utopique, je maintiens mon propos. Et je remercie le Père Jean-Louis Gazzaniga de me l’avoir inspiré.
Pierre Marchou
28 juillet 2016
Oui, Pierre bien sûr, mais la démarche, si elle doit d’abord être individuelle, doit venir aussi et surtout des politiques. Tant que la politique continuera à chercher à accroître les richesses des pays riches, le mal progressera. Sommes-nous prêts à inverser la vapeur? J’avoue être très pessimiste.
28 juillet 2016
Oui Pierre, c’ est vrai.
Comment allez vous? See you soon,
Bises, Nicole et Steve
28 juillet 2016
Chère Jacqueline Bellino,
Je suis d’accord sur ta remarque.
Cela dit, j’ose penser que chacun de nous peut travailler pour que le monde politique prenne en charge, notamment, le problème concernant la lutte contre la faim dans le monde. Soyons à la fois modestes et réalistes : ne serait-il pas possible que nous procédions, toi et moi, dès maintenant, à un échange d’idées sur ce thème?
Je te dis mon amitié.
Pierre Marchou