Monsieur Xavier Rigo
Directeur Général Adjoint de la société d’autoroute APRR
Monsieur le Directeur,
Je me permets de vous écrire pour vous témoigner de la grande inquiétude qui est la mienne, en tant qu’usager de l’autoroute qui dessert la ville de Vence, et aussi, en ma qualité d’ancien maire de cette même commune.
Je prends connaissance, en effet, de nombreuses questions qui préoccupent mes concitoyens au sujet du grave accident survenu, le 27 décembre dernier sur l’autoroute A 6 , qui a provoqué la mort tragique d’un jeune père de famille et de l’un de ses enfants.
On peut résumer ces questions en une seule interrogation : qu’est-ce qui rend possible la présence, sur une autoroute, d’un véhicule roulant à contre-sens des véhicules normalement habilités à y circuler?
En d’autres termes, comment se fait-il qu’un automobiliste puisse circuler à contre-sens de la circulation normale sans qu’aucun obstacle ne l’en empêche au départ? Si tel est le cas, n’importe qui peut commettre à nouveau la même erreur demain, de façon volontaire ou pas.
Et je permets une dernière remarque : vous indiquez, dans l’interview que vous avez accordée à Nice-Matin, dans son édition du 28 décembre 2017, qu’un patrouilleur de votre Société a tenté en vain d’amener l’automobiliste à renoncer à rouler en sens inverse de la circulation autorisée. Cette tentative est, hélas, restée sans effet.
Il n’en reste pas moins que rien auparavant n’avait empêché l’automobiliste de prendre l’autoroute dans un sens de circulation inverse. Et c’est bien ce qui inquiète les utilisateurs de l’autoroute, dont je fais partie.
Monsieur le Directeur Général Adjoint, je m’adresse à vous dans l’espoir de servir à gérer , à ma modeste place, un problème qui nous concerne tous.
Car l’autoroute est notre outil à tous.
Et nous comptons sur vous pour la bonne gestion de cet outil.
Bien cordialement.
Pierre Marchou