« Paul André mis à mal »

Posted on 15 Fév 2011 | 1 comment


« Paul André mis à mal »

On pouvait lire, vendredi 11 février dernier, dans Nice-Matin, un article intitulé: « Circulation ouest-est: Paul André mis à mal ».

C’est bien vrai.

En effet la circulation automobile dans les voies Marcelin Maurel et Paul André doit obligatoirement se faire dans le même sens: soit, pour les deux voies, dans le sens est/ouest, soit, toujours pour ces deux mêmes voies dans le sens ouest/ est.

Et la raison en est toute simple: le boulevard Paul André, compte tenu de sa structure, ne peut avoir pour rôle que de participer à la fonction remplie par Marcelin Maurel et non pas de se substituer à cette même voie.

En d’autres termes, il est possible de donner aux automobilistes qui se dirigent dans la direction est/ouest le choix d’emprunter Marcelin Maurel, ou celui d’emprunter Paul André. Il est également possible d’offrir aux automobilistes qui se dirigent dans la direction ouest/est le choix entre ces deux mêmes voies.

Compte tenu de ce qui vient d’être exposé, le seul choix qui reste à nos responsables municipaux – ou supra-municipaux – est d’opter, pour chacune des deux voies, en faveur d’une circulation ouest /est , ou bien d’une circulation est/ouest.

Dans la mesure où la circulation dans Paul André est difficilement concevable dans le sens ouest/est, la solution qui semble s’imposer est donc une circulation est/ouest pour les deux voies.

Il s’agit là d’un constat, qu’il faudra bien admettre, un jour ou l’autre.

A cet égard, je ne peux m’empêcher de revenir sur une idée qui a failli aboutir, il y a trois ans, lorsque la construction de la nouvelle gendarmerie a été programmée: celle de la création d’une voie nouvelle, reliant l’avenue Emile Hugues, à hauteur de la future gendarmerie, à l’avenue du Colonel Méyère, à hauteur de la Bibliothèque Municipale.

Cette voie nouvelle avait pour fonction de permettre un tour de ville plus court que celui qui est aujourd’hui imposé aux automobilistes, et elle offrait en même temps aux gendarmes de la future caserne de ne pas être exposés aux risques de blocage résultant d’un embouteillage sur Emile Hugues.

Je m’explique sur le « tour de ville »:
Prenons l’hypothèse – très probable si l’on prend en compte ce que j’expose ci-dessus – selon laquelle le sens unique de l’Avenue Marcelin Maurel s’exercera dans le sens est/ouest. Envisageons le cas d’un automobiliste qui est garé au parking du Grand Jardin et qui veut se rendre à la bibliothèque municipale, avenue du Colonel Méyère: il devra prendre l’avenue de la Résistance, tourner place Maréchal-Juin, descendre l’avenue Emile Hugues jusqu’au rond-point Cantemerle, puis reprendre sa route par l’avenue du Colonel Méyère, jusqu’à la Bibliothèque municipale. Le « tour de ville » qui est imposé à notre automobiliste est assez long.

La liaison routière qui était en projet aurait pour effet de diviser environ par deux la longueur dudit « tour de ville ».

Quant au service que rendrait cette voie nouvelle à notre future gendarmerie, il saute aux yeux. Chacun constate que , tous les jours ouvrables, un embouteillage s’installe malheureusement avenue Emile Hugues, entre 17 et 19 heures, sur la voie qui mène au centre-ville. Comment, à ces heures-là, les gendarmes pourront-ils répondre à un appel urgent? Peut-être, me dira – t -on, en se postant ailleurs que dans leur caserne…

La création de cette nouvelle voie avait été bien accueillie par l’état, soucieux du bon fonctionnement de la future gendarmerie, et le Conseil Général, avec le même souci, avait consenti à la Municipalité de Vence une subvention d’un million d’euros pour la réalisation de cette liaison routière.

Cette voie, aujourd’hui, reste réalisable, avec les avantages que je viens d’indiquer.

Chers amis, mes longues réflexions sur les problèmes de circulation à Vence viennent de vous imposer une lecture bien ingrate. Je vous remercie de vous être imposé ce travail, si vous vous y êtes livrés. Pour ma part, j’ai, en tout cas, soulagé ma conscience, qui me disait, une fois de plus: « c’est trop commode de se taire, lorsque l’on croit avoir peu de chances d’être entendu. »

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