C’est dans ces termes que Barak Obama vient de prononcer ses adieux à ses compatriotes dans le discours qu’il a prononcé à Chicago le 10 janvier 2017.
Ces mots, il les avait lancés une première fois, il y a huit ans, lors de son entrée en fonction en qualité de Président des Etats-Unis.
Quel est, aujourd’hui, le sens que Barak Obama vient de donner à ce nouveau « Yes, we can » ?
Je crois pouvoir trouver une réponse à cette question dans le coeur même de son discours.
J’en cite ce passage:
» Souvenez-vous que notre démocratie ne fonctionne pas toute seule. Elle a besoin de chacun. Être citoyen d’une démocratie implique des responsabilités. Notre Constitution est un cadeau remarquable.Mais c’est un morceau de parchemin. C’est nous qui faisons vivre la démocratie, c’est nous qui en sommes responsables.
La démocratie a besoin de vous. Pas seulement quand il y a une élection. Mais tout au long de votre vie et en fonction des valeurs morales que vous souhaitez pour votre communauté.
Ne restez pas devant votre ordinateur pour essayer de comprendre le monde, mais parlez à vos voisins, discutez, débattez. Et agissez pour la démocratie.
Je n’ai qu’une dernière demande en tant que Président, que votre Président : je vous demande de croire. De croire en vous.
« Yes, we can! » « Oui, nous pouvons! »
Cet acte de foi, et cette mise en garde de Barak Obama ne s’ adressent pas qu’à ses compatriotes.
Ils concernent tous ceux qui sont, et qui seront appelés à défendre la démocratie, partout dans le monde.
Pierre Marchou
24 janvier 2017
Oui, je suis d’ accord avec ton analyse.
Bises
Nicole