Cher Téo,
Quinze ans déjà!
Les « Nuits du Sud », tes « Nuits du Sud » viennent d’avoir quinze ans.
C’est le « bel âge ». Les « Nuits », j’en suis sûr, savourent le bonheur d’avoir quinze ans.
Et – je ne peux pas m’empêcher de le dire – quinze ans, pour nous faire découvrir le monde, c’est bien peu. Les « Nuits » sont impatientes de nous prendre à nouveau par la main pour nous amener sur cette Place du Grand Jardin, qui n’a jamais mieux mérité son nom.
Cher Téo, notre petit ville de Vence, grâce à toi, est un peu chez elle partout dans le monde, grâce à la surprise et à l’émotion que tes invités ont versées dans son cœur, au double sens de ce terme.
Et voilà que tu es ici chez toi, un peu plus que jamais.
Et, plus que jamais, nous devons travailler pour que ton projet soit, de plus en plus, le projet de Vence. Non pas, bien sûr, pour « chapeauter » en quoi que ce soit ton travail. Mais pour faire en sorte que, à l’occasion des « Nuits du Sud », notre petite ville s’ouvre encore mieux au monde, c’est-à-dire à « l’autre ».
Je viens de nommer celui que nous rencontrons, jour après jour, à Vence, à Nice, à Paris, à New-York… J’arrête la liste, car elle n’en finirait plus…
Je te dis mon amitié, avec tous ceux qui t’aiment, et qui te disent, tout simplement : « au revoir ».
Pierre Marchou