Les élections municipales des 23 et 30 mars 2014 sont de plus en plus d’actualité, à Vence comme ailleurs.
Leur résultat aura son impact sur notre devenir.
Il me parait donc utile de susciter , dans le modeste cadre de ce blog, un dialogue entre les Vençois.
Le 25 septembre dernier, j’ai adressé un courriel à
(dans l’ordre alphabétique) :
- Madame Catherine Alinat, Conseillère Municipale de Vence,
- Monsieur Loïc Dombreval, Conseiller Municipal de Vence,
- Monsieur Jean-Louis Fiori, ancien Conseiller Municipal de Vence,
- Monsieur Régis Lebigre, Maire de Vence,
- Monsieur Philippe Perret, Conseiller Municipal de Vence,
- Madame Anne Satonnet, Conseillère Générale du Canton de Vence.
J’ai, depuis, appris par Nice-Matin qu’un septième candidat à la mairie de Vence s’est manifesté: Jean-Pierre Daugreilh. Je lui ai donc adressé le même courriel.
Voici le texte de mon courriel, accompagné des réponses que j’ai reçues à ce jour :
Monsieur – ou Madame – le prochain Maire de Vence,
Si je vous écris aujourd’hui, sans attendre le résultat des élections municipales qui auront lieu en mars 2014, ce n’est pas que je mésestime à l’avance le résultat de ce scrutin démocratique.
La raison en est, au contraire, que j’attends de cette élection un résultat positif, avec des actions concrètes qui doivent être mises en œuvre pour le devenir de notre petite ville.
Pour atteindre cet objectif, les Vençoises et les Vençois doivent certes choisir la personne qui aura la responsabilité de mener ces actions à bien. Mais ils souhaitent aussi définir concrètement les projets qui leur paraissent utiles pour le devenir de leur cité.
Il serait bon, à mon sens, qu’un débat s’ouvre dès maintenant sur l’avenir de Vence, sans attendre l’ouverture de la campagne officielle qui, en tant que telle, ne favorise pas toujours la sérénité du débat public.
Parler de l’avenir de Vence, c’est faire preuve à la fois d’espoir et de lucidité.
L’espoir des Vençois, c’est celui de continuer de vivre dans une petite ville, mais une vraie ville, c’est-à-dire un lieu de vie, où l’on ne se contente pas de rentrer pour dormir, mais où l’on rencontre les autres, pour travailler, pour se distraire, et, peut-être aussi, pour s’enrichir humainement.
Oui, nous souhaitons que notre lieu de vie conserve toute sa richesse. Et pour défendre ce lieu de vie, nous devons prendre conscience d’une menace qui pèse sur lui.
Cette menace, c’est la perspective d’assister à une prochaine diminution du nombre des commerces ( alimentation, vêtements, chaussures, fournitures diverses ) qui sont, aujourd’hui, à notre service dans Vence, et qui font de notre petite ville un lieu de rencontre.
Il ne faut pas s’interroger longtemps sur la cause de cette menace: c’est la difficulté, voire l’impossibilité de garer sa voiture dans le centre-ville, pour aller y faire ses courses.
Vous connaissez parfaitement ce fait: les deux tiers des Vençois n’habitent pas le centre-ville. Prenons le cas d’un Vençois, ou d´une Vençoise, qui habite un quartier périphérique comme Le Suve, Malbosquet, La Sine , ou encore le Chemin du Riou. Il – ou elle – monte dans sa voiture pour aller faire ses courses, acheter de quoi manger, ou trouver, par exemple, un vêtement. Il – ou elle – irait bien, pour ce faire, au centre-ville. Mais il va falloir trouver une place de parking pour la voiture, place du Grand Jardin, ou ailleurs dans le centre, et, si on a la chance d’en trouver une, il faudra payer ce parking…
Alors, il – ou elle – , ne peut s’empêcher de penser qu’il y a, un peu plus loin, à Cap 3000, de quoi se garer gratuitement et accéder à tous les commerces qu’on veut… Demain, la même possibilité sera offerte, bien plus près de chez nous, sur la route de Cagnes-sur-Mer, au « Polygone Saint – Jean. »
Cette offre de parking gratuit, on peut en critiquer le contenu. Mais il faut bien admettre qu’elle est d’une redoutable efficacité. Vence, à mon avis, se doit d’y répondre par une offre de même nature. Et c’est possible.
Je me permets donc d’indiquer ici comment, à mon avis, Vence peut proposer deux heures de parking gratuit en centre-ville :
Notre cité dispose á cet égard d’un atout majeur: le terrain municipal de La Ferrage.
On y trouve aujourd’hui un petit parking de surface. On pourrait, demain, y construire un parking souterrain de cinq cents places.
Encore faudrait-il, me dira-t-on, pouvoir y offrir un stationnement gratuit ( de deux heures, par exemple). Eh bien je crois que c’est possible, en organisant, avec le futur constructeur du parking, ce qu’on appelle un « partenariat public-privé ».
Voici comment, à mon avis, le problème se pose : la construction d’ un grand parking souterrain, sur un terrain offert par une municipalité, à un coût qui exclut aujourd’hui, pour son amortissement normal , que le constructeur consente des heures gratuites. La pratique d’heures gratuites suppose donc une aide financière qui viendra en plus de la gratuité du terrain proposé par la municipalité pour la construction de ce parking. Dans le cas qui nous occupe, cette aide financière pourrait, à mon sens, se traduire par la mise á la disposition du constructeur d’un autre terrain, ä charge pour lui d’y construire un hôtel « trois étoiles » qu’il exploiterait à son seul profit pendant 20 ans, et dont il serait copropriétaire avec la commune. Cet autre terrain, d’une surface de deux mille mètres carrés, pourrait être également prévu sur le terrain municipal de La Ferrage. Il y aurait là, pour le constructeur du parking, l’aide supplémentaire qui lui permettrait de consentir, pendant vingt ans, deux heures de parking gratuit à tout automobiliste qui se présenterait. En même temps, Vence bénéficierait d’un équipement qui lui manque, et qui serait pourtant conforme à sa vocation de lieu résidentiel de grande qualité. Notons au passage qu’un hôtel de luxe en centre -ville ne pourrait que conforter l’attractivité touristique de notre cité et, donc, le bon fonctionnement de nos hôtels actuels.
Mais un problème subsiste : encore faudra – t -il accéder facilement à ce parking gratuit. Aujourd’hui ce ne serait pas le cas compte tenu des voies de circulation actuelles qui ne fournissent pas, à mon avis du moins, un accès convenable au terrain de La Ferrage.
Il est donc plus que jamais nécessaire de réaliser une voie de circulation qui reliera l’avenue Emile Huges ( à hauteur de la nouvelle gendarmerie) à l’avenue du Colonel Méyère (à hauteur, justement, de La Ferrage).
Il a été fortement question de ce projet, en 2008, lorsque la construction de la nouvelle gendarmerie a été décidée. J’avais fait valoir, à l’époque, que, compte tenu de l’embouteillage qui se manifeste, les jours ouvrables, entre 17 et 20 heures sur l’Avenue Emile Hugues, les entrées et sorties de véhicules de gendarmerie pourraient être gênées, avec les conséquences que cela peut avoir sur le bon fonctionnement du service des gendarmes.. Le Conseil Général, en la personne de son Président, Christian Estrosi, nous avait alors proposé une aide financière importante pour la réalisation de cette nouvelle voie. Je pense aujourd’hui que ce financement départemental reste possible, compte tenu de l’utilité que cette future voie aurait pour les gendarmes, mais compte tenu aussi du fait que cette nouvelle voie apporterait un progrès décisif pour l’accès des voitures vers le centre-ville, et vers le nouveau parking qui pourrait y être réalisé.
Voilà, je reconnais que ma lettre est bien longue. Mon excuse, cependant, c’est le désir de décrire concrètement deux choses qui seraient à réaliser pour le plus grand bien de Vence: un nouveau parking et une nouvelle liaison routière.
Il me semble souhaitable, je me permets de le répéter, qu’un débat s’instaure dès maintenant sur des projets concrets.
Je pense sincèrement que vous partagez ce souhait.
Je suis à votre disposition, comme beaucoup de Vençoises et de Vençois, pour participer à ce débat.
Bien cordialement.
Pierre Marchou
À la date d’aujourd’hui, 31 octobre 2013, j’ai reçu cinq réponses :
1./ Le 27/09/2013, Régis Lebigre :
Mon Cher Pierre,
Je demande à mes services ainsi qu’à ma future équipe, de me faire un rapport sur la faisabilité d’un tel projet qui comporte très certainement des » avantages et des inconvénients ».
Je ne manquerai pas d’en débattre lors des prochaines réunions publiques.
Bien à toi Pierre.
REGIS LEBIGRE.
J’ai adressé à Régis Lebigre la réponse suivante:
Cher Régis,
Je fais suite au courriel que je t’ai adressé le 25 septembre dernier, où j’exprime mon désir d’encourager un dialogue constructif entre Vençois, à l’occasion des prochaines élections municipales.
Tu as bien voulu me répondre en date du 27 septembre.
Toujours dans le désir d’encourager le dialogue entre Vençois, je souhaiterais publier notre échange de courriels sur mon blog.
Pour ce faire, je me permets de solliciter ton autorisation.
Je te serais reconnaissant de bien vouloir me faire connaître ta réponse dans les 48 heures qui viennent. A défaut de courriel, je considèrerai ta réponse comme positive, et je t’en remercie à l’avance.
Je précise que j’ai adressé le même message aux six autres candidats aujourd’hui déclarés à la Mairie de Vence : Catherine Alinat, Jean-Pierre Daugreilh, Loïc Dombreval, Jean-Louis Fiori, Philippe Perret, Anne Satonnet. Certains. Certains m’ont répondu, d’autre pas. Je leur adresse la même demande de publication sur mon blog.
Pierre Marchou
Voici la réponse de Régis Lebigre :
Mon Cher Pierre,
Concernant nos échanges sur ton blog, je ne vois aucune objection sachant qu’il me sera difficile de répondre très rapidement compte tenu de l’emploi du temps d’un maire en exercice et de surcroît en campagne électorale ( tu pourras constater l’heure de rédaction de ce mail).
Néanmoins je ferai le maximum sachant que chaque candidat aura son propre programme, et un bilan pour le sortant.
Il est évident qu’un programme doit refléter une vision globale et qu’il comporte une hiérarchisation des projets en fonction des budgets possibles.
Malheureusement tout ne sera pas possible et des arbitrages seront toujours nécessaires.
Sans faire de l’autosatisfaction, nous sommes assez fiers du travail accompli pendant ce mandat même si beaucoup reste à faire.
Comme tu le sais pertinemment, l’image de Vence est toujours meilleure de l’extérieur et les Vençois n’échappent pas à la règle du français râleur.
Nous sommes conscients que Vence est une marque déposée à laquelle nous sommes tous attachés et que seul l’intérêt général nous anime.
A très bientôt.
REGIS LEBIGRE.
2. / Le 3/10/2013, Jean Louis Fiori :
À Vence le 02-10-2013
Monsieur Marchou
Je vous adresse ma réponse au sujet de votre idée de projet à la Ferrage. Je crains que nous ne partagions pas le même avis sur la question. J’ai déjà eu l’occasion de le dire et de l’écrire.
Avec mes amis, nous ne sommes pas favorables à un barreau routier entre l’avenue Emile Hugues et la Ferrage.
Non seulement ce quartier n’en a pas besoin, mais il suffit de tourner 200 m plus bas au rond- point Cantemerle pour accéder avenue du Colonel Meyer. De plus ce projet ne réglerait rien quant à l’accès au centre ou à l’Ouest de la ville.
Ce qu’il faut créer c’est une voie de désenclavement des quartiers Est. Sinon on continuera d’alimenter l’embouteillage avenue Emile Hugues ou on sera obligé de suivre des parcours inappropriés pour s’y rendre.
En ce qui concerne votre idée de parking souterrain financé grâce à la construction d’un hôtel dans un « partenariat public-privé » nous savons que ce concept ne profite qu’au privé et le « public » épongeant les déficits.
Il serait bien plus judicieux de rajouter un étage au parking de la Ferrage, le mettant ainsi au même niveau que la rue. Financièrement réalisable et bien moins onéreux, il pourrait rester gratuit. (le coût très élevé du réaménagement de la rue Marcellin Maurel, ne l’a pas pour autant rendu payante).
Cette réalisation permettrait également de toujours garder un niveau de stationnement libre lors des manifestations diverses qui se déroulent en ce lieu. Ce n’est pas le cas actuellement.
Si nous souhaitons à long terme aller vers une réduction de la circulation en centre ville, nous devons bien, dans l’immédiat, apporter des réponses au problème du stationnement, faute de quoi on risque fort de condamner le commerce de proximité.
Cordialement
Jean Louis
3. / Le 6/10/2013, Loïc Dombreval :
Monsieur le Maire,
Nous partageons en grande partie votre analyse de ce qui constitue le défi économique qu’il faut relever pour assurer l’avenir de Vence.
Le défi économique et la création d’emplois sera un des quatre thèmes que nous développerons durant notre campagne.
Parmi les causes qui engendrent un blocage du développement commercial de notre centre-ville, vous mettez en exergue le problème du stationnement et vous indiquez quelques pistes qui pourraient être suivies par l’équipe qui sera élue en mars prochain.
Sur le lieu, tout d’abord, vous retenez le parking actuel de la Ferrage. Cet emplacement nous paraît également stratégique pour Vence et nous sommes heureux que le futur collège n’y soit pas encore implanté.
Ce lieu est éminemment stratégique par sa superficie et sa proximité du centre commercial et historique. Il l’est également par son accessibilité possible par l’avenue Emile Hugues et par l’avenue du colonel Meyère.
Un grand parking nous semble effectivement souhaitable et vous évaluez le nombre d’emplacement à construire à 500.
Par ailleurs vous envisagez la construction d’un hôtel sur ce site. Enfin dans le cadre d’un partenariat public-privé vous émettez le souhait qu’il puisse être offert aux Vençois une tarification prévoyant une franchise de 2 heures.
Nous envisageons comme vous la construction d’un grand parking sur ce site avec un double accès par Emile Hugues et colonel Meyère. De même, nous envisageons plusieurs constructions sur ce site dont une part en partenariat public-privé.
Nous sommes plus sceptiques que vous quant à la possibilité d’une tarification avec franchise de 2 heures. En effet, si l’on prend l’exemple du parking du Grand Jardin, 70% des temps de stationnement sont inférieurs à 2 heures. Cela équivaudrait donc à la quasi-gratuité de ce nouveau parking.
Le coût de 500 places de parking dépasse 10 000 000€ et la cession d’une charge foncière à un constructeur ne dépassera guère 2 000 000€.
Il reste donc 8 000 000€ à financer avec en contrepartie des recettes très faibles. Nous étudions diverses solutions pour atteindre cet objectif.
Nous sommes là devant un projet structurant de première importance pour notre ville. La métropole a financé le tramway, la promenade du bord de mer à Cagnes et elle étudie actuellement un projet pour accéder aux Hauts-de-Cagnes évalué à 12 000 000 €.
Nous abordons là un problème de volonté politique et de vision qu’il nous appartient de faire partager. C’est comme cela que nous concevons notre mission de futur maire si les Vençois nous font l’honneur de nous confier cette charge.
Nous vous remercions d’avoir bien voulu nous interroger sur grand sujet d’avenir.
Nous restons attentivement à votre écoute et vous prions de croire, monsieur le Maire, à l’assurance de notre parfaite considération.
J’ai répondu à ce courriel, le 19/10/2013:
Bonjour Loïc,
J’ai bien reçu le courriel que vous m’avez adressé le 6/10/2013, en réponse à celui que je vous ai envoyé le 25/9/2013, au sujet d’un projet de liaison routière entre la nouvelle gendarmerie et le terrain municipal de La Ferrage.
D’autre part, je viens de lire l’article que vous avez publié sur votre blog le 12/10/2013 au sujet de l’Avenue Emile Hugues. Et je souhaite y répondre.
Vous voudrez bien trouver ci-après mes réponses à ces deux documents. Je les publie sur mon blog. Vous comprendrez, j’en suis sur, la raison qui m’amène à donner un caractère public à notre dialogue: c’est le souci d’informer nos concitoyens des arguments qui touchent aux affaires de notre commune, à quelques mois des élections qui vont compter pour son avenir.
I. Sur votre réponse à mon courriel concernant le projet de parking à La Ferrage et de liaison routière.
J’observe avec plaisir que nous souhaitons, vous et moi, la création d’un parking souterrain de 500 places sur le terrain municipal de La Ferrage, avec la réalisation d’une nouvelle liaison routière entre l’Avenue Emile Hugues, à hauteur de la nouvelle gendarmerie. Nous voyons, vous et moi, dans ce projet, le moyen de sauver l’activité commerciale du centre-ville, et donc, l’avenir économique de Vence.
Cela dit, nous divergeons quelque peu sur les moyens qui permettront une gratuité d’une heure ou deux pour le stationnement des véhicules sur ce parking. Mais cette divergence est susceptible d’être effacée, au prix d’une étude sérieuse du projet.
II. A propos de l’article sur l’Avenue Emile Hugues, publié sur votre blog.
Je vous rejoins lorsque vous observez que la création d’un second collège dans le Sud ou l’Est de Vence soulagera – entre autres avantages – la circulation sur le rond-point Maréchal Juin.
Par contre, je ne partage pas votre avis sur les autres propositions que vous exposez.
Cela dit, je me permets de remarquer que la création de la liaison routière dont il est question plus haut sera susceptible de soulager la circulation sur l’avenue Emile Hugues, en donnant aux automobilistes qui se dirigent vers le centre ville la possibilité d’éviter, en s’engageant sur cette nouvelle voie – qui reste bien sur à réaliser -, d’embouteiller la partie de l’Avenue Emile Hugues située entre la nouvelle gendarmerie et la place du Maréchal Juin.
Cordialement.
Pierre Marchou
4. / Le 17/10/2013, Philippe Perret :
Bonjour Pierre,
Oui, j’avais bien reçu ton courrier et je t’en remercie.
Tu m’avais déjà exprimé cette idée (projet de liaison routière entre l’Avenue Emile Hugues et La Ferrage) lors de notre entrevue il y a quelques mois.
Je la trouve intéressante dans le principe.
Ensuite, comme tout projet, il faut creuser les aspects techniques et financiers pour en établir la faisabilité.
J’apprécie le caractère ouvert de ta démarche.
Nous aurons très prochainement l’occasion de débattre de ce sujet et d’autres.
Cordialement,
Philippe PERRET
5. / Le 26 octobre, Jean-Pierre Daugreilh:
Monsieur Marchou,
J’ai lu avec intérêt votre e-mail relatif à la construction d’un hôtel doublé d’un parc autos , cet emplacement avait fait l’objet d’intention pour positionner un second collège, il rentre me semble-t-il dans le cadre d’une réflexion globale sur l’avenir urbanistique de Vence duquel il ne devrait pas être dissocié.
Je reste à votre écoute pour une discussion couvrant la totalité du développement de notre commune et dans l’attente, je vous assure de ma parfaite considération.
Jean-Pierre Daugreilh
J’ai répondu de la façon suivante :
Bonjour Monsieur Daugreilh,
Je fais suite au courriel que je vous ai adressé le 21/10/2013, où j’exprime mon désir d’encourager un dialogue constructif entre Vençois, à l’occasion des prochaines élections municipales.
Dans ce même esprit, je me permets de solliciter votre autorisation pour publier ce courriel sur mon blog.
Je vous serais reconnaissant de bien vouloir me faire connaitre votre réponse dans les 48 heures qui viennent. A défaut de message, je considèrerai votre réponse comme positive et vous en remercie à l’avance.
J’ai également adressé un courriel aux six autres candidats déclarés à la Mairie de Vence : Catherine Alinat, Loïc Dombreval, Jean-Louis Fiori, Régis Lebigre, Philippe Perret, Anne Satonnet. Je leur soumets la même demande.
Meilleurs sentiments.
Pierre Marchou
Voici la réponse de Jean-Pierre Daugreilh;
Monsieur Marchou
Je ne vois pas d’objection à ce que vous publiez ma réponse même si dans celle-ci je n’ai pas tenu compte de l’étude de faisabilité réalisée au profit du Conseil Général pour un emplacement du futur collège qui me parait plus délicat à cause de son environnement immédiat.
Bien à vous.
jean-pierre daugreilh
6. / Anne Sattonnet, 25 octobre 2013 :
Sans réponse d’Anne Sattonnet à mon courriel du 25 septembre dernier, je lui ai adressé ce nouveau courriel :
Bonjour Anne Sattonnet,
Je fais suite au courriel que je vous ai adressé le 25 septembre dernier, où j’exprime mon désir d’encourager un dialogue constructif entre Vençois, à l’occasion des prochaines élections municipales.
Dans ce même esprit de dialogue, je me permets de solliciter votre autorisation pour publier ce courriel sur mon blog.
Je vous serais reconnaissant de bien vouloir me faire connaitre votre réponse dans les 48 heures qui viennent. A défaut de message, je considèrerai votre réponse comme positive, et je vous en remercie à l’avance.
J’ai également adressé un courriel aux six autres candidats déclarés à la Mairie de Vence: Catherine Alinat, Jean-Pierre Daugreilh, Loïc Dombreval, Jean-Louis Fiori, Régis Lebigre, Philippe Perret.
Je leur soumets aujourd’hui la même demande d’autorisation.
Cordialement.
Pierre Marchou
J’ai reçu une première réponse :
Bonjour Pierre Marchou,
C’est bien volontiers que j’accepte de vous faire une réponse mais, malheureusement, je n’ai pas reçu le courriel du 25/09/13 que vous évoquez ci-dessous.
Je vous propose de me l’envoyer à cette même adresse mail et je vous adresserai ma réponse dans les meilleurs délais.
Dans cette attente,
Bien à vous.
Anne Sattonnet
Conseillère générale des Alpes-Maritimes
Et un nouveau courriel d’Anne Sattonnet :
Merci Pierre. Je viens enfin de recevoir votre mail et son contenu. Je vous adresse ma réponse dans le week end.
Bien cordialement
Anne
Je remercie tous mes interlocuteurs.
Leurs réponses me laissent penser qu’ils considèrent, comme moi, qu’il serait bon qu’un dialogue s’établisse, entre les Vençois aux sujets des projets qui intéressent le présent et l’avenir de notre commune.
Dès lors, la question qui se pose est la suivante :
« Un Vençois, ou une Vençoise, à en tête un projet pour Vence et souhaite faire connaître cette idée. Comment s’y prendre? »
Ma réponse est bien modeste, mais je risque cette réponse: je propose à ce Vençois, ou à cette Vençoise, d’avoir recours, entre autres possibilités, à mon blog, en proposant un texte de son cru. Il suffit, pour ce faire d’aller à l’adresse « www.06demain.fr », puis de cliquer sur le bouton « proposer un article ».
En un mot comme en cent, chacun, à Vence, doit pouvoir s’exprimer sur ce qu’il souhaite pour notre commune.
La campagne pour les élections municipales de mars prochain à bel et bien démarré. Il dépend de chacun de nous d’en faire une occasion de communiquer entre concitoyens, et d’offrir à notre petit ville une chance de progrès.
Cordialement.
Pierre Marchou
31 janvier 2014
Monsieur,
Comme vous le savez sans doute notre camarade Catherine Alinat connaissant des problèmes de sante, qui nous l’espérons trouveront rapidement remède, a du renoncer à conserver la conduite de notre liste pendant une campagne électorale qui risquait de se trouver trop epuisante. Cela m’a conduit à reprendre la tete de liste soutenue par le Parti Socialiste, Europe Ecologie les Verts et le Mouvement des Citoyens.de Monsieur Chevènement. Je suis reconnaissant à Catherine d’avoir toutefois accepte de m’apporter le benefice de ses connaissances et de l’experience qu’elle a acquises au cours de deux mandats municipaux successifs.Cet apport sera concretise par Catherine qui a accepte de venir en deuxieme position sur la liste.
Ceci me conduit à seulement prendre connaissance de votre suggestion d’amenagement du quartier du Ferrage avec la réalisation d’un hotel de luxe accompagnee d’un parking de 500 places bénéficiant d’ une gratuite de stationnement pendant deux heures le tout etant desservi par la réalisation d’une nouvelle bretelle de desserte routiere reliant l’avenue Emile Hugues au terrain municipal de la Ferrage.
J’ai le regret de vous indiquer que votre projet ne nous parait pas repondre aux besoins prioritaires des Vençois pour les raisons suivantes:
1/Le besoin prioritaire auquel devra répondre la nouvelle municipalité est la satisfaction en logement et en particulier en logement social domaine dans lequel la ville a pris un retard sensible. Cela nous conduit à considerer que le projet Chagall doit être le premier programme à réaliser, cela sous l’egide de la nouvelle municipalité., Il implique toutefois qu’au préalable des etudes plus poussées soient mises en œuvre pour que soient réalisés un amenagement des voieries destiné préalablement à fluidifier le trafic routier qui assure la sortie des vehicules de passage vers Tourette ainsi que vers Saint Jeannet , vehicules qui sont à la source d’une bonne partie des encombrements actuels de la place du Marechal Juin. En outre ces travaux routiers devront permettre d’integrer la hausse du trafic qui résultera de l’importance en nombre de logements nouveaux .S’i y a lieu de rechercher des financements pour des travaux routiers c’est bien ceux là qu’il faut privilegier.
2/ Prevoir des projets couteux sur le terrain du Ferrage , qu’il s’agisse d’un hotel trois etoiles ou d’un ensemble de 1500 m2 de bureaux ne tient pas compte de la periode de crise que nous traversons . Il paraitrait aventureux de participer à des investissements immobiliers dont la nécessite est loin d’etre demontrée ce qui ferait courir à la ville des risques de non remplissage couteux.
3/N’a-t-il pas déjà été beaucoup fait pour la voiture particulière alors que les agencements en la seule faveur de celle-ci sont difficilement compatibles avec une ville dont le charme repose sur son passé époque à laquelle la voiture n’existait pas. Nous pensons au contraire quant à nous que la priorité doit être accordée aux transports en commun , à l’image de la navette des Meillieres assurant les liaisons entre l’est et l’ouest de la ville. Dans cet esprit il nous parait preferable d’assurer par ce type de transport gratuit la desserte des quartiers périphériques vençois qui se plaignent à juste titre d’être délaissés au profit du seul centre ville. Une telle desserte bien plus qu’un parking de 500 places faciliterait l’accès au commerces du centre ville par une fréquentation accrue de la population des quartiers périphériques et participerait ainsi à la pérennité de ces commerces.
4/ En compléments de ces transports en commun internes il nous parait aussi nécessaire d’établir une liaison rapide entre Vence et la Gare de Cagnes liaison dont la rentabilité sera assurée aussi par la fréquentation accrue qui va resulter de l’ouverture du programme du Polygone. Ce mode de transport participera aussi à l’allégement de la circulation sur l’avenue Emile Hugues.
5/ Enfin il faudra bien trouver une meilleure desserte de la ville par les habitants situes à l’Est de la ville sans pour autant remettre en cause l’agencement de la Rue Marcelin Maurel comme le suggèrent certains ce qui représenterait des couts importants et inutilesde travaux . Une solution à etudier avec les services compétents pourrait consister à orienter la sortie des quartiers situes à l’Est de la ville vers le parking Toreille qui serait transforme en plaque tournante avec un retour donnant un acces plus facile à la route des remparts.
Comme vous le voyez l’axe de notre campagne, basé sur un autre modèle de vie pour les Vençois, correspond bien au nécessaire effort d’innovation et d’imagination dont devraient faire preuve les autres candidats à l’élection, Elle a pour objectifs en premiers à savoir un logement moins couteux de la population, le développement des transports en commun, une meilleure intégration dans la ville des quartiers périphériques, pour un recours prioritaire aux commerces vençois qui participent à la qualite de la vie vençoise..
Votre projet nous ayant permis de développer nos orientations pour la ville nous vous en remercions. Nous développerons par ailleurs nos propositions novatrices pour l’avenir économique de la ville en établissant des liens entre la jeunesse vençoise et les nombreux retraités des entreprises informatiques qui ont déserté nos terres à l’image d’IBM ou de Texas Instrument .Ces complémentarités intergenerationelles méritent d’etre mises en valeur dans le cadre de mutualisations pouvant s’inscrire dans l’economie sociale, solidaire et écologique.
Veuillez agréer, Monsieur, mes salutations distinguées.