Merci !
Oui, je tiens à remercier sincèrement tous ceux qui viennent d’avoir la gentillesse de m’adresser un salut amical à l’occasion de mon récent anniversaire.
Et j’éprouve tout d’un coup le besoin de leur faire part d’une réflexion que m’ont inspiré les grèves nombreuses qui se sont récemment manifestées pour demander au gouvernement actuel de renoncer à l’élaboration du projet de loi en cours, portant sur la création d’une loi générale traitant du droit de chaque Français à une retraite méritée.
J’ai eu le regret, en effet, d’observer que certains syndicats de travailleurs qui exercent dans le domaine des transports publics ont décidé l’année dernière, d’arrêter le travail de leurs membres dans le but d’obtenir de notre actuel gouvernement qu’il renonce au projet de travailler en faveur d’une législation générale concernant le droit à la retraite. En d’autres termes de nombreux Français se sont trouvés privés, l’an dernier, de leurs moyens de transport par des travailleurs qui estimaient qu’ils avaient le droit de provoquer des arrêts de travail dans le but d’intervenir dans le débat concernant le futur régime de retraite.
Je crois utile de préciser que le droit de grève résulte de textes précis qui figurent dans la Constitution française. Ces textes sont facilement accessibles sur internet. Ils précisent clairement le droit des travailleurs de négocier avec leur employeur les conditions de leur travail, y compris, bien sûr, le montant de leur salaire. Mais ils excluent clairement le droit d’agir dans un autre domaine que celui de leur travail.
Je termine en disant que chaque citoyen de notre pays a, bien entendu, le droit de ne pas être d’accord sur l’actuel projet de notre gouvernement concernant le futur statut de la retraite. Mais je me permets de rappeler que le statut de la retraite relève de la loi. Il appartient à notre parlement, et à lui seul, de se prononcer par la voix de nos députés, qui ont étés démocratiquement élus pour concevoir et élaborer nos lois.
Pierre Marchou