Oui, aujourd’hui, Vence a peut-être quelque chose à dire à Jérusalem. En toute amitié. Parce que Jérusalem et Vence partagent le même destin, dans un monde où la paix est menacée. Et parce que Jérusalem et Vence relèvent de la même culture, comme nous avons pu nous en rendre compte, ces dernières années, en servant le dialogue entre nos deux villes.
Le 17 mars prochain, de nouvelles élections vont renouveler les membres de la Knesset, la Chambre des députés d’Israël. Isaac Herzog, le chef du Parti Travailliste de centre-gauche et Tzipi Livni qui dirige le nouveau parti Hatnuah. ont lié leur destin sous un étiquette commune : l « Union Sioniste ».
Isaac Herzog déclarait dimanche dernier, selon un article du quotidien « Le Monde » daté du 12 mars 2015 : » Israël est en danger, et ce n’est pas à cause des ennemis à nos frontières. Nous avons perdu notre vision, notre aspiration. Il ne s’agit pas de se définir contre des ennemis, mais de savoir où nous voulons aller. »
On peut déduire de ces propos qu’Isaac Herzog s’inscrit contre la politique actuelle du gouvernement actuel qui tend à une colonisation progressive de la Cisjordanie par des implantations israéliennes et à l’abandon déclaré du projet de création d’un Etat Palestinien, création qui est pourtant la condition première de la sécurité d’Israël.
Mardi 10 mars, deux sondages donnaient une avance de trois ou quatre sièges à l’ Union Sioniste devant le Likoud du Premier Ministre Benyamin Nétanyaou.
C’est là que l’on peut se permettre de souhaiter la victoire d’une nouvelle coalition gouvernementale en Israël. Libérée de l’influence des partis d’extrême droite, comme le Shass. Cette nouvelle coalition serait capable de redonner à la paix des chances de s’intaller.
Une fois de plus, Vence et Jérusalem, les Cités que nous aimons, se retrouvent dans le même désir, et le même besoin de paix.
Ouvrons les yeux !
Pierre Marchou
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