Les « Primaires » ont été utiles.
Elles ont, d’abord, joué le rôle qui leur a été alloué : faciliter la désignation de celui ou de celle que l’on souhaite voir l’emporter dans cette importante, et honorable compétition.
C’est ainsi que François Fillon, chez les « Républicains », et Benoît Hamon, chez les Socialistes, ont été désignés pour recueillir les voix de leurs partisans respectifs. Cela ne s’est pa s fait sans mal. Mais le but a été atteint : celui de permettre, dans chaque camp, la désignation d’un candidat unique, capable de réunir les voix de l’ensemble de ses partisans.
Mais les « Primaires » ont eu une autre fonction, qui n’était pas forcément prévue : celle de tester, chez chacun des candidats désignés, la capacité de faire face aux épreuves qui attendent, inévitablement, un Président de la République, dans l’exercice de ses fonctions.
Ce test, a été fatal à Benoit Hamon, à mes yeux du moins.
En ce qui concerne François Fillon, je constate que les lourdes épreuves qui lui ont été infligées depuis trois mois, ont révélé, chez lui, une grande qualité de caractère, et une force intérieure qu’il était, jusqu’ici, difficile d’imaginer.
Je n’irai pas jusqu’à me réjouir des pièges et des calomnies qui lui ont été infligées. La Justice, sur ce point, ne manquera pas, en temps voulu, de faire oeuvre utile. Mais je constate que ces tristes épreuves qui lui ont été opposées ont eu le mérite, si je peux m’exprimer ainsi, de l’amener à faire face utilement aux pièges et aux imprévus auxquels sa future fonction ne manquera pas de l’exposer.
Nous pouvons penser que François Fillon a des idées utiles pour servir le destin de notre Pays.
Et nous avons aussi de bonnes raisons de constater qu’il a la solidité nécessaire à l’ exercice de cette fonction.
Pierre Marchou
Ancien Maire de Vence.