Je me permets de publier ci-après les courriels que je viens d’échanger avec un nouvel ami d’Israël.
Sent: Saturday, August 30, 2014 8:50 AM
To: Pierre Marchou
Subject: Re: pou info
Cher Pierre,
J’ai transmis l’adresse de votre blog qui m’avait tant intéressé à un grand nombre d’amis et de contacts.
Depuis quelques jours, nous avons le calme. Mais ce cessez le feu laisse un goût amer, celui d’une guerre qui a beaucoup coûté et n’a servi à rien, un goût d’inachevé aussi bien sur le plan militaire que politique. J’ai bien peur que cette guerre n’ai préparé la prochaine.
Tel Aviv est une ville surprenante, à peine la fin (?) des hostilités annoncée, la vie a repris avec son intensité habituelle. Je suis allé dîner hier soir dans un restaurant arabe de Jaffa. Il y avait un mariage arabe qui occupait une grande partie des tables. La cérémonie était conviviale, on ne savait plus qui était juif, arabe ou chrétien.
Bien à vous
Claude Frydman
m: Pierre Marchou
Sent: Saturday, August 30, 2014 9:49 AM
Subject: Re: pou info
Cher Claude,
Votre message me touche profondément.
Merci, d’abord, pour la diffusion que vous voulez bien donner à mon blog. Je crois pouvoir dire que nous travaillons ensemble.
Et ce que vous dites de Tel Aviv et de Jaffa me comble de joie. Encore une fois, j’ai le sentiment que votre patrie, c’est aussi “chez moi”, si vous me permettez cette expression quelque peu familière.
Je partage aussi l’incertitude que vous exprimez quant aux jours qui viennent. Mais cette incertitude m’invite à travailler, avec vous, pour que s’ouvrent les portes du “possible”.
Claude, permettez-moi de vous dire mon amitié.
A bientôt.
Pierre
30 août 2014
Bonjour,
Permettez-moi que la »scène » racontée par Claude existait bel et bien depuis quelques dizaines d’années en Palestine… Il faut chercher « ce qui a changé » dans ce magnifique pays pour que ce témoignage devienne exceptionnel !!!
30 août 2014
Oui ce témoignage fait partie de belles expériences positives qu’il faut publier sans modération pour montrer que dans ce beau pays la vie quotidienne est possible avec les différences qui font la richesse des rencontres