Oui, les deux yeux de ce petit poisson dont je me suis naguère régalé (1) continuent de me poursuivre. Ils me posent toujours la même question : pourquoi un petit poisson a-t-il, comme moi et bien d’autres êtres vivants, ces mêmes deux yeux ?
D’une certaine façon, la réponse est claire : ces deux yeux nous permettent de voir. Cela présente, évidemment, un intérêt certain. Mais une question continue de se poser : comment tous ceux qui sont pourvus de ces yeux – et ils sont nombreux – ont-ils pu bénéficier de ces merveilleux outils?
Qui m’a donné mes deux yeux?
Je peux répondre que ce sont mon père et ma mère qui m’ont donné ces deux yeux. Mais de qui les tenaient-ils?
Le petit poisson dont je me suis, un jour, régalé a été silencieux à propos de ses deux yeux. Certes, cela ne m’a pas empêché de le manger avec plaisir, mais cela ne m’avance guère sur la question que je me pose, un peu tardivement il est vrai : à quoi, ou à qui les bénéficiaires de ces deux yeux dont nous nous servons, vous et moi, doivent-ils leur présence chez un grand nombre de personnes et d’animaux?
Oui, la question est un peu insolite. Et elle en appelle une autre : qui a eu l’idée de ces deux yeux? Serait-ce quelqu’un qui a créé le monde dans lequel nous vivons? Nombreux sont ceux qui ont abordé cette question. Nombreuses sont les réponses qui lui ont été apportées.
Pour ma part, je me permets de proposer une réponse. Elle s’appuie sur une simple contemplation de notre monde : nous avons, devant nous, des choses qui sont, à la fois, très nombreuses et qui, en même temps, se montrent très utiles aux hommes que nous sommes. J’ai évoqué l’œil comme un exemple de ces choses. Et je peux être tenté de penser que l’oeil est né en même temps que l’homme, dans le cadre de la création d’un large univers, que ce même homme semble, à son tour, invité à construire.
Qui nous invite à poursuivre la création de l’univers ? La réponse, à mon sens, est là, devant nos yeux : ce monde est beau. QUELQ’UN NOUS DIT : « CONTINUONS DE LE CONSTRUIRE. »
Pierre Marchou
(1) Il s’agit là du titre d’un article que j’ai écrit il y a quelque temps et qui figure dans le présent recueil sous le titre « Les deux yeux d’un petit poisson ».
Read More
Bonjour,
J’ai adressé, dimanche dernier, un « Message à un Frère musulman » , message dans lequel j’ai éprouvé le besoin de lui dire que je crois en Dieu
Je me suis permis d’ajouter que cette foi que nous partageons, lui et moi, fait de nous des frères, dans la mesure où nous sommes sensibles à la parole de Quelqu’un dont je crois profondément qu’il nous accompagne tout le long de notre vie.
Je tente, aujourd’hui, un autre message, qui n’a pas, lui non plus, de destinataire particulier. Il s’adresse à vous qui le lisez, si vous croyez en Dieu. Cela dit, la croyance en Dieu, n’est pas, en l’occurrence, la condition qui donne le droit de lire ce message. Elle est seulement la définition de la personne à laquelle il s’adresse.
Quand je dis que je crois en Dieu, j’exprime l’idée qu’il n’y a qu’un seul Dieu. Et dès lors, je me trouve devant cette question : que puis-je penser de Celui que mon frère musulman considère comme son Dieu, et qu’il nomme Allah?
Je crois (c’est le cas de le dire) qu’Allah, le Dieu de mon frère musulman, et celui qui est mon Dieu ne font qu’Un.
Et mon frère musulman est bien mon frère. Par ce que Allah et Dieu sont, semble-t-il, les deux noms d’un même ÊTRE.
Cela dit, cher lecteur, je me demande, tout d’un coup, si je ne suis pas en train de sortir de mon rôle, qui est celui d’un simple croyant.
Et je pense à tous ceux qui sont mieux qualifiés que moi pour traiter de sujets spirituels. Je pense notamment à ceux qui exercent une responsabilité dans les communautés religieuses, chrétienne et musulmane.
Je me permets de solliciter respectueusement leur aide pour traiter le sujet que je me suis permis d’aborder : Dieu et Allah : s’agit-il d’un même Être?
Cette aide serait utile, parce qu’à mon sens elle concerne le devenir de tous ceux qu’on appelle des « croyants » .
Pierre Marchou
Read More
Vence, dimanche, 1er novembre 2020
Lettre à mon Frère musulman.
Tu es musulman et je suis chrétien. Tu passes, comme moi, une petite partie de ta vie dans une maison qu’on appelle une mosquée, pendant que je passe une petite partie de la mienne dans une maison qu’on appelle une église.
Ces derniers temps, tu as pu constater, que certaines de ces mosquées et certaines de ces églises ont fait l’objet d’agressions graves. Et il est raisonnable de nous interroger sur la réponse que nous sommes en mesure d’apporter face à ces agressions.
Ta religion, l’Islam, comme la mienne, l’Eglise catholique, sont capables de répondre à une agression sans détruire forcément leur auteur.
Nous sommes exposés au même danger : celui d’être agressés, avec nos mosquées et nos églises, parce que nous sommes sensibles à la Parole de quelqu’un qui nous accompagne tout au long de notre vie. Nous l’appelons Dieu. Tu l’appelles Allah.
Et cette parole, j’ose le dire, fait de nous des frères.
Pierre Marchou
Read More
P. 31 A la question : « Que fit Dieu avant de créer l’Univers? » Saint Augustin répondait que le temps était une propriété de l’Univers que Dieu avait créé, et que le temps n’existait pas avant. Aujourd’hui, nous avons encore très envie de savoir pourquoi nous sommes là et d’où nous venons.
P 36 Aujourd’hui, les savants décrivent l’Univers d’après deux théories partielles de base, la théorie de la Relativité générale et la Mécanique quantique. L’un des plus grands efforts en physique aujourd’hui, et le thème majeur de ce livre, porte sur la recherche d’une nouvelle théorie qui les engloberait : une théorie quantique de la gravitation.
P. 91 Einstein, prix Nobel pour sa contribution à la mécanique quantique, n’a jamais admis que l’Univers soit gouverné par le hasard; il a exprimé son sentiments dans la célèbre formule : « Dieu ne joue pas aux dés. »
P. 175 La science semble avoir découvert un ensemble de lois, à l’intérieur des limites apportées par le principe d’incertitude, qui nous dit comment l’Univers se développera dans le temps si nous connaissons son état à un moment quelconque. Ces lois peuvent avoir à l’origine été créées par Dieu, mais il semble que ce dernier ait, depuis lors, laissé l’Univers évoluer d’après elles et qu’il n’intervienne plus. Mais comment a-t-il choisi l’état initial ou la configuration de l’Univers? Quelles sont les « conditions aux limites » au commencement du temps? Une réponse possible consiste à dire que Dieu a choisi la configuration initiale de l’Univers pour des raisons que nous ne pouvons espérer comprendre. Il est difficile de voir comment des conditions de chaos initial peuvent avoir donné naissance à un Univers aussi lisse et aussi régulier à grande échelle que le nôtre à l’heure actuelle… C’est un peu comme la cohorte bien connue de singes tapant sur leurs machines à écrire – la plus grande part de ce qu’ils écriront sera à mettre au rebut mais, très occasionnellement, par pur hasard, ils écriront l’un des sonnets de Shakespeare.
P. 180.
Bien sûr, il pourrait y avoir d’autres formes de vie intelligente – dont les écrivains de science-fiction n’auraient même pas rêvé – qui ne requièrent pas la lumière d’une étoile comme le Soleil ou les éléments chimiques plus lourds forgés au sein des étoiles et soufflés dans l’espace quand elles explosent. La plupart de ces ensembles de valeur auraient donné naissance à des univers qui, bien qu’ils puissent être très beaux, n’auraient contenu personne pour admirer leur beauté. On peut prendre cela comme preuve d’une résolution divine de Création et du choix des lois physiques, ou comme support du principe anthropique fort… L’état initial de l’Univers a dû réellement être choisi avec beaucoup de prudence, si le modèle de Big Bang chaud est correct jusqu’au commencement des temps. Il serait très difficile d’expliquer que l’Univers n’aurait dû commencer que de cette façon, à moins que ce soit l’acte d’un Dieu désireux de créer des êtres comme nous.
P. 202 Tant que l’Univers aura un commencement, nous pouvons supposer qu’il a eu un créateur. Mais si r réellement l’Univers se contient tout entier, n’ayant ni frontières ni bord, il ne devrait avoir ni commencement ni fin : il devrait simplement être. Quelle place reste-t-il alors pour un créateur?
P. 242 Si nous découvrons une théorie complète, elle devrait un jour être compréhensible dans ses grandes lignes par tout le monde, et non par une poignée de scientifiques. Alors, nous tous, philosophes, scientifiques et même gens de la rue, seront capables de prendre part à la discussion sur la question de savoir pour quoi l’Univers et pourquoi nous existons. Si nous trouvons la réponse à cette question, ce sera le triomphe ultime de la raison humaine – à ce moment, nous connaîtrons la pensée de Dieu.
Read More
Cher Stephen Hawking,
Je ne peux pas m’empêcher de penser que vous êtes toujours de ce monde.
Je n’ignore pas, bien sûr, que vous êtes décédé le 14 mars 2018. Mais je souhaite parler d’un livre que vous avez écrit: « Une brève histoire du temps, du Big Bang aux trous noirs ».
Je me permets de vous adresser la présente lettre. Faute de pouvoir vous la faire parvenir par la poste, je prends l’initiative de la publier dans mon site internet « 06demain ».
Je viens de lire votre livre que je viens de citer et j’ai, à tort ou à raison, l’impression que vous y traitez la question de savoir qui a créé le monde.
Je dois dire que cette question me préoccupe aussi. Elle a largement nourri la lecture que je viens de faire de votre livre. Je me permets de vous soumettre un compte rendu de cette lecture. Je souhaite en effet parler de ce livre avec les nombreuses personnes avec qui je partage le même besoin de savoir qui a créé le monde.
Je vous dis ma respectueuse amitié.
Pierre Marchou
Tentative de résumé du livre « Une brève histoire du temps, du Big Bang aux trous noirs ».
Chapitre 1. Notre vision de l’univers.
D’où vient l’Univers et où va-t-il?
Aujourd’hui les savants décrivent l’Univers d’après deux théories partielles de base, la théorie de la Relativité générale et la Mécanique quantique.
L’un des plus grands efforts en physique aujourd’hui, et le thème majeur de ce livre, portent sur la recherche d’une nouvelle théorie qui les engloberait toutes les deux – une théorie quantique de la gravitation. Aujourd’hui, nous avons encore très envie de savoir pourquoi nous sommes là, et d’où nous venons.
Chapitre 2. L’espace et le temps.
La théorie d’Einstein de la Relativité générale suggérait que l’Univers devait avoir un commencement et, peut être, une fin.
Chapitre 3.Nous savons maintenant que notre Galaxie n’est qu’une des centaines de milliards de galaxies que nous montrent les télescope modernes, chaque galaxie contenant elle-même quelques centaines de milliards d’étoiles.
Cette découverte d’un Univers en expansion fut l’une des grandes révolutions intellectuelles du vingtième siècle.Il est facile de se demander pourquoi personne n’y avait pensé avant…
Au début des années 1970, nous avons été forcés d’orienter nos recherches sur la compréhension de l’Univers en partant de notre théorie de l’infiniment grand vers notre théorie de l’infiniment petit. Cette théorie, la Mécanique quantique, sera décrite par la suite, avant que nous tournions nos efforts vers la combinaison de ces deux théories partielles en une unique théorie quantique de la gravitation.
Chapitre 4. Le principe d’incertitude.
Comment prédire les évènements futurs avec exactitude si l’on n’est même pas capable de mesurer l’état présent de l’Univers avec précision! Einstein, prix Nobel pour sa contribution à la Mécanique quantique, n’a jamais admis cependant que l’Univers soit gouverné par le hasard; il a exprimé son sentiment dans la célèbre formule : « Dieu ne joue pas aux dés. »
Chapitre 5. Particules élémentaires et forces de la nature.
Pour Aristote, toute la matière dans l’Univers était composée de quatre éléments de base: la terre, l’air, le feu et l’eau. Ces éléments étaient animés par deux forces: tendance pour la terre et l’eau à couler, tendance pour l’air et le feu à s’élever. Cette répartition des contenus de l’Univers entre matière et forces est toujours en usage aujourd’hui.
Chapitre 6. Les trous noirs
Grâce à la dualité onde/particule de la Mécanique, la lumière peut être considérée à la fois comme une onde et comme une particule.
Pour comprendre comment un trou noir peut se former, il nous faut d’abord comprendre le cycle de vie d’une étoile. Une étoile se forme lorsqu’une grande quantité de gaz (de l’hydrogène en majorité) commence à s’effondrer sur elle-même à cause de l’attraction gravitationnelle.
Chapitre 7. Des trous pas si noirs que cela.
Stephen Hawking déclare: « avant 1970, ma recherche, en Relativité générale avait été principalement centrée sur la question de savoir s’il y avait eu ou non une singularité de type Big Bang. Cependant, un soir de novembre de cette année-là, peu après la naissance de ma fille Lucy, je me mis à penser aux trous noirs en allant me coucher. Mon invalidité rend cette opération très longue. A cette époque là, il n’y avait pas de définition précise pour désigner quels points de l’espace-temps sont à l’intérieur d’un trou noir et lesquels sont à l’extérieur. »
Chapitre 8. Origine et destin de l’univers.
La théorie de la Relativité générale d’Einstein prédit que l’espace-temps a commencé dans une singularité de type Big Bang et qu’il finira soit dans un grand écrasement , ou Big Crunch (si l’Univers se recontractait), soit dans une singularité à l’intérieur d’un trou noir (si une région locale, comme une étoile, s’effondrait).
L’Univers a-t-il en fait un commencement et une fin? Et si oui, à quoi ressemblent-ils?
Chapitre 9. La flèche du temps.
Au début du siècle, les gens croyaient en un temps absolu. Cependant, la découverte que la vitesse de la lumière était la même pour tout observateur, indépendamment de son éventuel mouvement, nous conduisit à la théorie de la Relativité, et là, il fallut abandonner l’idée d’un temps unique et absolu.
Chapitre 10. L’unification de la physique.
Einstein a passé sans succès le plus clair de ses dernières années à la recherche d’une théorie unifiée, mais l’heure de celle-ci n’avait pas encore sonné. Ayant dit cela, je crois encore qu’il y a des bases d’optimisme prudent qui nous permettent d’espérer la fin prochaine de la quête des lois ultimes de la nature.
Conclusion.
Nous nous trouvons dans un monde déroutant. Nous voulons donner un sens à ce que nous voyons autour de nous et poser les questions suivantes : quelle est la nature de l’Univers? Quelle est notre place dans l’Univers et d’où venons-nous, lui et nous?
Si nous découvrons une théorie complète, elle devrait un jour être compréhensible dans ses grandes lignes par tout le monde, et non par une poignée de scientifiques. Alors nous tous, philosophes et même gens de la rue, serons capables de prendre part à la discussion sur la question de savoir pourquoi l’Univers, et pourquoi nous existons. Si nous trouvons la réponse à cette question, ce sera le triomphe ultime de la raison humaine.
Ainsi s’achève ma tentative de compte-rendu de là « Brève histoire du temps »
Cher Stephen Hawking, je suis loins d’être sûr d ‘avoir été capable de résumer votre livre. En effet, il est, comme un être vivant, riche de découvertes souvent inattendues et de remarques qui peuvent sembler quelques fois provocantes.
Votre absence, je la vis aujourd’hui comme une impossibilité d’accepter le silence comme seule réponse à ce que vous avez souhaité dire à vos contemporains.
C’est pourquoi je publie cette présente lettre, en me permettant d’inviter tous ceux qui le souhaiteront à prendre la parole à ce sujet. Il leur suffira, pour ce faire, d’envoyer un texte qui sera publié intégralement sur mon blog « 06demain », en association avec le présent article.
Je vous redis ma respectueuse amitié.
Pierre Marchou
Read More
Merci !
Oui, je tiens à remercier sincèrement tous ceux qui viennent d’avoir la gentillesse de m’adresser un salut amical à l’occasion de mon récent anniversaire.
Et j’éprouve tout d’un coup le besoin de leur faire part d’une réflexion que m’ont inspiré les grèves nombreuses qui se sont récemment manifestées pour demander au gouvernement actuel de renoncer à l’élaboration du projet de loi en cours, portant sur la création d’une loi générale traitant du droit de chaque Français à une retraite méritée.
J’ai eu le regret, en effet, d’observer que certains syndicats de travailleurs qui exercent dans le domaine des transports publics ont décidé l’année dernière, d’arrêter le travail de leurs membres dans le but d’obtenir de notre actuel gouvernement qu’il renonce au projet de travailler en faveur d’une législation générale concernant le droit à la retraite. En d’autres termes de nombreux Français se sont trouvés privés, l’an dernier, de leurs moyens de transport par des travailleurs qui estimaient qu’ils avaient le droit de provoquer des arrêts de travail dans le but d’intervenir dans le débat concernant le futur régime de retraite.
Je crois utile de préciser que le droit de grève résulte de textes précis qui figurent dans la Constitution française. Ces textes sont facilement accessibles sur internet. Ils précisent clairement le droit des travailleurs de négocier avec leur employeur les conditions de leur travail, y compris, bien sûr, le montant de leur salaire. Mais ils excluent clairement le droit d’agir dans un autre domaine que celui de leur travail.
Je termine en disant que chaque citoyen de notre pays a, bien entendu, le droit de ne pas être d’accord sur l’actuel projet de notre gouvernement concernant le futur statut de la retraite. Mais je me permets de rappeler que le statut de la retraite relève de la loi. Il appartient à notre parlement, et à lui seul, de se prononcer par la voix de nos députés, qui ont étés démocratiquement élus pour concevoir et élaborer nos lois.
Pierre Marchou
Read More
A vous qui lisez mon blog « 06demain.fr » , j’adresse la présente lettre.
En France, on peut constater qu’une grave immobilité paralyse la mise en oeuvre du régime des retraites.
En ce qui concerne le monde : il menace de brûler.
Je nous souhaite, quand même, une bonne année.
Mais ce souhait m’impose, cependant, de vous faire part des questions qui, je crois, nous concernent tous.
Au sujet du projet de réforme du régime des retraites, je rappelle tout d’abord que les citoyens de notre pays sont, par l’intermédiaire des députés, les auteurs de nos lois. En effet, l’article 3 de la Constitution du 4 octobre 1958 précise que la souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par la voix de ses représentants, les députés, et par la possibilité de mettre en oeuvre le référendum.
Par ces deux modes d’expression, les électeurs sont, en France, à l’origine des lois en vigueur. Et comme ils les ont mises en oeuvre, il leur revient de les respecter.
La possibilité d’une désobéissance à la loi n’est envisageable qu’en dernier recours, une fois épuisés tous les moyens légaux de faire valoir une revendication ou une contestation. Ces moyens sont nombreux, qu’il s’agisse des différents droits d’opposition, comme la manifestation sur la voie publique, la grève, ou des divers recours juridiques, comme la question prioritaire de constitutionnalité (QPC).
Ces droits et ces libertés, nos députés ont le droit, et le devoir, de les défendre. Malheureusement, il faut bien reconnaître qu’ils ne sont guère présents, aujourd’hui, dans ce débat.
Les syndicats, eux, y sont très présents. Et cette présence est une bonne chose. À condition, toutefois, qu’elle ne nuise pas au travail des députés. On peut regretter, aujourd’hui, que les députés soient peu présents dans le débat politique en France.
Venons en, maintenant, à ce qui concerne le monde : il faut bien voir qu’il menace de brûler.
On pouvait lire dans le journal « Le Monde » daté du 7 janvier 2020 un article alarmant sur l’incendie qui progresse, en Australie, entre l’Etat de Victoria et la Nouvelle- Galles du Sud. « Ce n’est pas un feu de brousse, c’est une bombe atomique. Il cause un enfer, des dévastations indescriptibles » déclarait samedi 4 janvier, sur la radio ABC, Andrew Constance, ministre des transports de l’Etat de Nouvelle-Galles du Sud.
Le feu qui sévit en Australie menace le monde entier. Il est temps que chaque Français, en tant que TERRIEN, se sente concerné par ce drame.
Pierre Marchou
Read More
QUI ES-TU?
Je suis un être vivant.
D’OÙ VIENS-TU?
Je ne sais pas d’où je viens, en dehors de mes parents, qui m’ont enfanté.
OÙ VAS- TU?
Je ne sais pas où je vais, au delà de la mort qui m’attend.
Certes, j’ai beaucoup écouté de paroles passionnantes, beaucoup lu de textes très riches, beaucoup vécu d’expériences profondes au sujet des trois questions ci-dessus posées.
Mais, j’ose à peine le dire, ces trois questions continuent de me poursuivre.
Et je serais heureux d’engager avec vous un dialogue susceptible de tenter de leur donner une réponse.
Pierre Marchou
Read More