Appel au « Gilet Jaune » que je viens de rencontrer

Posted on 2 Jan 2019 | 0 comments


Cher Gilet Jaune,

Hier, 1er janvier 2019, nous nous sommes croisés au restaurant « La petite maison », à Nice, vers quatorze heures.

Je déjeunais avec mon épouse et ma belle-soeur, lorsqu’un bruit violent s’est fait entendre : vous veniez d’entrer sur la terrasse, revêtu d’un gilet jaune et soufflant dans un sifflet particulièrement sonore. La plupart des clients du restaurant vous acclamaient. Sauf moi et quelques autres, qui éprouvaient le besoin de protester contre votre intrusion qui me semblait, à tort ou à raison, intempestive.

Puis le calme est revenu.

Un peu plus tard, je quitte le restaurant, non sans avoir remercié la patronne pour la qualité de ce que nous avons mangé.

Je fais quelques pas, et bientôt, je vous retrouve devant moi. Contrairement à ce que l’on aurait pu attendre, les quelques mots que nous échangeons ne sont pas hostiles. Vous m’expliquez ce qui justifie, à vos yeux, votre démarche. J’en accepte la motivation. Et voilà que, sur votre demande, nous nous embrassons…

Vous m’avez montré, sur votre téléphone portable, votre nom et votre adresse, et je n’ai pas eu le réflexe de les noter. Ce que je regrette aujourd’hui.

C’est pourquoi je me permets de vous demander de bien vouloir me communiquer vos coordonnées.

J’attends de vos nouvelles, Cher Gilet Jaune.

Bien cordialement.

Pierre Marchou

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