À propos de deux inquiétudes

Posted on 10 Mar 2017 | 0 comments


Je comprends l’inquiétude de Claude Bartolone, qui hésite à voter pour Benoit Hamon. L’actuel président de la Chambre des Députés craint que le Parti socialiste devienne aujourd’hui un parti vraiment de gauche, comme le souhaite en effet Benoit Hamon.
Je comprends aussi l’inquiétude manifestée par Alain Juppé de voir s’opérer un affaiblissement de la droite modérée qu’il souhaitait jusqu’ici incarner.
En d’autres termes, Claude Bartolone, à gauche, et Alain Juppé, à droite, semblent plus ou moins explicitement favorables à un éventuel accès d’Emmanuel Macron à la Présidence de la République.
Je me permets maintenant d’exposer, à mon modeste niveau, l’inquiétude qui est la mienne et le souhait qui est le mien.
J’observe, en premier lieu, que le succès de François Hollande, en 2002, tient peut-être à l’interprétation « modérée » qu’il a proposée du socialisme. Son quinquennat, aujourd’hui en cours d’achèvement, illustre, hélas, clairement le triste résultat de la mise en oeuvre de ce socialisme modéré pour notre pays. Emmanuel Macron fait aujourd’hui aux Français une proposition du même style. On aurait pu s’attendre à ce que notre pays, éclairé par la triste expérience que nous venons de vivre, dise non à une telle proposition. Ce n’est pas le cas, semble-t-il, pour l’instant. Et l’on est en droit de penser que, d’une certaine façon, Macron propose une sorte de « non-choix » qui fait, pour l’instant, l’affaire de nombreux politiciens en quête de survie. J’éprouve à ce sujet une certaine inquiétude, je dois l’avouer.
J’observe aussi, en second lieu, que l’élection de François Hollande, en 2112, doit également quelque chose à la campagne de la droite, elle aussi « modérée », à laquelle Alain Juppé a largement participé, il y a cinq ans. J’en déduis qu’il est peut-être souhaitable, aujourd’hui, que les « Républicains » manifestent, dans leur programme, la fermeté que demande la situation actuelle de notre pays. 
Oui, je comprends l’inquiétude de Claude Bartolone, et celle d’Alain Juppé.
Mais je crois aussi, et surtout, que notre pays a besoin, aujourd’hui, d’une direction claire et ferme.
Et je pense que François Fillon est celui qui pourra assurer cette tâche. Lors des « primaires » des 20 et 27 novembre 2016, une nette majorité de Françaises et de Français l’ont choisi pour la candidature à la Présidence de la République. Et il a su faire face aux lourdes difficultés que son élection a provoqué chez tous ceux qui ont mal accepté le choix dont il a fait l’objet. La réponse qu’il a su donner à ces difficultés apporte la preuve de la remarquable solidité qui est la sienne. 
Il ne nous reste plus qu’à faire de François Fillon notre Président de la République.
Pierre Marchou

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