La tuerie du 14 juillet à Nice, avec toutes les horreurs qu’elle véhicule et toutes les menaces qu’elle laisse prévoir, nous met en face de notre propre responsabilité.
Aujourd’hui, on peut résumer l’objet de cette responsabilité de la façon suivante:
1/ Faire tout ce qui est en notre pouvoir pour que notre sécurité, en France, soit assurée face à la menace que constitue le terrorisme intérieur et extérieur.
2/. Faire tout ce qui est en notre pouvoir pour que notre aide soit apportée aux pays menacés par la faim et l’anarchie.
Car il ne suffit pas de lutter contre les terroristes. Il faut aussi lutter contre la misère qui, dans bien des lieux de notre monde, permet aux terroristes de développer leurs activités criminelles.
Et cette misère, elle nous saute aux yeux, dans un certain nombre de pays où l’on meurt de faim, mais aussi dans les camps de réfugiés où s’ entassent les migrants, et même, chez nous, dans les lieux où se cachent la détresse et la délinquance.
Nombreux sont ceux qui, aujourd’hui, nous disent que, entre les terroristes et nous, c’est une véritable guerre qui est déclarée. C’est sans doute vrai. Mais il ne suffit pas que chacun de nous s’indigne des horreurs commises par les terroristes. Il faut aussi lutter contre la misère sur laquelle leur activité prospère.
Et c’est là que la tragédie de la Promenade des Anglais, au delà de l’horreur qu’elle nous inspire, engage aussi notre responsabilité.
Pierre Marchou